Émilie Vandenbegine est étudiante au DEC en sciences humaines, profil études internationales. Elle s’engage dans sa vie quotidienne pour sensibiliser les étudiants et son entourage aux changements climatiques.
Pourquoi avez-vous participé à la marche du 27 septembre?
Émilie Vandenbegine : « J’ai participé à la marche, car n’ayant pas dans le droit de voter, c’est une manière pour moi d’exprimer mon pouvoir démocratique. Je voulais montrer mon mécontentement face à l’inaction gouvernementale concernant la crise climatique. »
Quelques jours sont passés, quel est votre sentiment par rapport à cet événement?
Émilie Vandenbegine : « Je suis un peu déçu du manque de suivi de la part des marcheurs comme des officiels.
Marcher pour le climat est noble, mais il est important d’être cohérent, ou au moins commencer à l’être.
- D’un point de vue du citoyen : acheter d’une manière responsable, devenir végétarien, s’impliquer dans des mouvements citoyens, etc.
- D’un point de vue politique : commencer à promouvoir certains systèmes à l’aide de subventions et en condamner d’autres avec des taxes ou des sanctions; en résumé se désinvestir de certaines ressources pour progressivement se diriger vers d’autres. »
Quelles sont les actions concrètes que vous faites pour réduire votre impact environnemental?
Émilie Vandenbegine : « Pour ma part, je m’investis depuis à peu près un an dans le collège : je suis une cofondatrice du DEC (Devoir environnemental collectif) dont j’ai été la porte-parole lors de la marche du 15 mars dernier. Je suis en charge de la planification des événements du groupe Extinction Rébellion Québec.
Sur le plan personnel, je suis végétarienne et j’essaie constamment de sensibiliser mon entourage! »