Nicolas Kamran est conseiller environnemental à l’AGEB (Association générale des étudiants de Brébeuf ) et étudiant au programme D.E.C. en Sciences, lettres et arts. Il a marché pour la planète le 27 septembre.
Il nous dit pourquoi il a participé à cet événement et quelles sont les actions qu’il fait au quotidien pour limiter son impact environnemental.
Pourquoi avez-vous participé à la marche du 27 septembre?
Nicolas Kamran : « Il y a plusieurs raisons d’éprouver une grande inquiétude quant à la situation mondiale dans la lutte contre les changements climatiques.
Vous avez possiblement entendu que l’humanité a déjà épuisé les ressources de notre planète pour l’année ou bien que le Canada n’a en aucune mesure respecté les cibles proposées par l’accord de Paris.
Il demeure simplement trop facile de porter un regard pessimiste dans la cause environnementale. Croire la bataille perdue d’avance est quasiment inévitable dans plusieurs circonstances.
Pour cela, je me sentais véritablement obligé de participer à cette marche : se croire impuissant dans la cause environnementale est équivalent à masquer sa responsabilité face à l’enjeu primordial de notre temps. »
Quelques jours sont passés, quel est votre sentiment par rapport à cet événement?
Nicolas Kamran : « Je trouve ça extrêmement inspirant que plus de la moitié d’un million d’entre nous se soit réuni pour cette cause.
Mais j’espère avant tout que ce mouvement de masse entraînera des actions concrètes dans la lutte contre les changements climatiques de la part des gouvernements ciblés et des participants. »
Quelles sont les actions concrètes que vous faites pour réduire votre impact environnemental?
Nicolas Kamran : « Évidemment, en tant que conseiller environnemental à l’AGEB, mes actions concrètes passent souvent par les nombreux projets du comité écologique du Collège.
Sur un plan plus personnel, je prends le transport en commun pour tous mes déplacements. J’ai énormément réduit ma consommation en viande et en plastique à usage unique.
J’essaie de mener autant que possible une vie zéro déchet. »