La Commission de révision permanente des programmes conclut qu’il serait plus coûteux pour le Québec de cesser de subventionner l’école privée.

Il y a quelques semaines, la Commission de révision permanente des programmes dévoilait son deuxième rapport. Si ses recommandations concernant le monopole de la SAQ ont fait couler beaucoup d’encre, ses conclusions quant au financement de l’école privée ont suscité peu d’attention médiatique.

Pourtant, dans son rapport, la Commission exprimait clairement qu’en éducation, une réduction des subventions au secteur privé n’entrainerait pas d’économies pour le gouvernement du Québec en raison de la charge supplémentaire que représenterait le financement d’une nouvelle clientèle dans le réseau public.

Elle soulignait également que les Québécois avaient tout à gagner du maintien de deux réseaux exerçant une certaine forme de concurrence, puisque celle-ci contribue à élever le niveau d’ensemble de l’éducation offerte aux élèves.

Pour en venir à ces conclusions, la Commission s’est appuyée sur divers documents et analyses, notamment sur une étude réalisée par les économistes Pierre Fortin et Marc Van Audenrode qui avait initialement été préparée pour l’Association des collèges privés du Québec en septembre 2013.

Nous sommes fiers de vous signaler que c’est l’Association des Collèges Privés du Québec (ACPQ), dont le Collège Brébeuf est membre, qui a porté à l’attention de la Commission l’existence de l’étude de messieurs Fortin et Van Audenrode.

Pour consulter le rapport de la Commission de révision permanente des programmes, rendez-vous à l’adresse ici-bas. Vous trouverez les conclusions relatives au financement des écoles privées en page 16.

Le rapport de la Commission de révision permanente des programmes

Le rapport préparé pour l’ACPQ est également disponible. Vous pouvez le trouver en cliquant ici.

Bonne lecture!

Michel April
Directeur général du Collège Jean-de-Brébeuf
Président ACPQ